
Diocèse de Créteil
Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État.
L’État ne peut plus subventionner les cultes. Ce traitement continue d’être pris en charge en Alsace-Moselle.
Ainsi, c’est notre générosité qui permet à nos prêtres de vivre, d’être logés (le traitement et le logement d’un prêtre, c’est 60€/jour), et que tous les frais de fonctionnement, eau, électricité,…, téléphone,.. sont supportés.
Notre générosité se traduit par la participation active bénévole de certains et par notre contribution financière : les quêtes dominicales, de baptême, de funérailles, les troncs pour les cierges,… et par le Denier, ce que l’on appelle le Denier de l’Église qui représente plus de 30% de nos ressources (31% en 2020).
Combien donner pour le Denier ?
En Allemagne, c’est l’État au travers de l’impôt, qui finance les religions (catholique, protestante, orthodoxe et juive). Si vous vous déclarez catholique, 9% de votre impôt (la Kirchensteuer) sont versés à l’Église catholique.
En France, notre Église suggère de verser 1 à 2% de nos revenus annuels. Par exemple, si vous gagnez 2 000€ net par mois, cela fait entre 240 et 480€ par an ou entre 20 et 40€ par mois en prélèvement automatique.
La formule du prélèvement automatique mensuel est sans aucun doute moins indolore. Avec cette formule qui est comparable au coût d’un abonnement téléphonique, notre Église peut payer ses charges de fonctionnement, et est en capacité de former des prêtres et de les rétribuer dignement. »